Malgré une campagne populaire sous le slogan Mon Homéopathe Mon Choix, (https://www.monhomeomonchoix.fr/) qui comprend une pétition signée par plus de 1,2 million de personnes, le gouvernement français a annoncé sa décision de ne plus rembourser les coûts de l’homéopathie par le système médical national.
Il est important de noter que les médicaments homéopathiques n’ont été remboursés qu’à hauteur de 30% jusqu’à présent, et ce chiffre passera à 15% d’ici 2020 avant de s’arrêter complètement en 2021. Les médicaments homéopathiques, bien sûr, seront toujours disponibles et il est probable que l’homéopathie continuera à être populaire parmi les Français, comme elle l’est pour de nombreux Européens.

Après plusieurs mois de débat, le gouvernement français a pris une décision et a opté pour un dérembursement complet de l’homéopathie en deux ans.
Agnès Buzyn a déclaré à plusieurs reprises qu’elle suivrait l’avis de la Haute Autorité de Santé (HAS) avant de prendre sa décision finale. Fin juin, la HAS a recommandé l’arrêt du remboursement des produits homéopathiques, estimant qu’il n’y avait pas suffisamment de preuves de leur efficacité.
Malgré la nécessité évidente de réduire les coûts du système national de santé en France, les partisans de l’homéopathie ont souligné que le coût du remboursement des médicaments homéopathiques ne représentait que 130 millions d’euros sur les 20 milliards payés pour tous les médicaments. Une petite économie, qui pourrait bien être compensée, pour une augmentation de l’utilisation d’autres médicaments qui causent des complications. Cela peut entraîner une augmentation des hospitalisations iatrogènes (causées par des médicaments). Elle pourrait également accélérer l’émergence de nouvelles souches bactériennes résistantes à plusieurs antibiotiques en même temps (connues sous le nom de bactéries multirésistantes). Ces bactéries peuvent éventuellement devenir résistantes à tous les antibiotiques existants.
